Fin décembre, les dirigeants du groupe VW ont signé un accord avec ceux du syndicat IG Metall. Pour « sauver le groupe », qui aura tout de même distribué près de 36 milliards d’euros à ses actionnaires en deux ans, les salaires seront gelés et 35 000 suppressions d’emplois auront lieu d’ici 2030. C’est presqu’un travailleur allemand de VW sur trois ! Et les dirigeants syndicaux ont le culot de qualifier l’accord de « miracle de Noël » ! Pour les actionnaires du groupe, sans aucun doute. Pour les travailleurs, cela ne signifie rien d’autre qu’une aggravation des conditions de travail sans que cela ne les protège de nouvelles attaques. Les travailleurs n’ont que faire de « miracles ». La seule chose sur laquelle ils peuvent compter pour faire payer ceux qui les exploitent, c’est leurs propres luttes.