Depuis le 21 février, les cheminots se sont lancés dans une grève de neuf jours. Alors que deux syndicats seulement ont appelé à la grève, le mouvement est bien suivi. En ce début de semaine, seulement deux trains sur cinq circulent entre les grandes villes. Les divisions entretenues par les directions syndicales et leur mollesse habituelle n’ont donc pas eu raison de la détermination des travailleurs. Ils refusent de subir les attaques du gouvernement qui veut leur voler douze ans de leur vie en reportant les pensions tout en réduisant, en plus, leur montant. Leur colère est mille fois légitime! Les travailleurs n’ont pas à payer pour que les gouvernements puissent préserver les profits du patronat.