Une récente modification de la loi permet aux patrons de Bpost de faire travailler les employés jusqu’à 9 ou 10 heures par jour, aussi souvent qu’ils le désirent. Ces heures supplémentaires prestées seront récupérables… dans l’année. Tout bénéfice pour le patron qui peut user les travailleurs à plein rendement toute l’année, en fonction du volume de travail, sans devoir embaucher, et au plus grand mépris de la santé des travailleurs et de leur vie de famille.
Bien sur cette loi n’est qu’un « cadre » dans lequel patron et syndicats peuvent soi-disant négocier « librement ». Eh bien, c’est déjà fait ! Car les syndicats avaient déjà accepté, depuis janvier, cette modification de l’organisation du travail, avant même qu’elle ne soit légale. Le patron n’a plus eu qu’à passer commande, auprès du gouvernement, de la loi dont il avait besoin pour appliquer cet « accord ». Pour faire entendre haut et fort leur « désaccord » de se tuer à la tâche, les travailleurs devront compter sur leur propres forces.