La nouvelle ministre N-VA Anne Bossuyt, en charge de l’asile et des migrations, se vante de vouloir mener « la politique migratoire la plus dure jamais menée en Belgique » : diminution du nombre de places d’accueil, expulsions, diminution des regroupements familiaux. Cette politique sert le patronat, en essayant de faire croire aux travailleurs que s’ils sont pauvres, c’est à cause d’autres travailleurs plus pauvres encore. Mais nous ne sommes pas dupes, et nous savons que les vrais responsables de notre misère, ce sont les capitalistes, ceux qui empochent les milliards sur notre dos sans verser une goutte de leur sueur. Ne nous laissons pas diviser, nous avons besoin de toutes nos forces pour résister aux exploiteurs.
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Grèves sur le rail… organisons-nous !
Après la grève des cheminots qui a duré neuf jours à l’appel des deux syndicats SACT et SIC, la CGSP et la CSC ont à leur tour déposé des préavis pour 18 jours répartis sur les 5 prochains mois. Les revendications des travailleurs du rail sont mille fois légitimes, et bien sûr il faut que ces grèves soient un succès. Mais ces grèves dispersées sont décourageantes car elles nous isolent. Il n’y a pas de raison de faire grève chacun dans son coin, ni au compte-goutte. Profitons de ces journées pour nous organiser car, si nous voulons les voir aboutir, il faudra que nous reprenions le contrôle de nos propres luttes
Ils se font la guerre avec notre peau !
Après les avoir gelés, Trump a finalement augmenté les tarifs douaniers sur les produits venant du Canada, du Mexique et de Chine. L’UE quant à elle n’a, pour l’instant, reçu que des menaces. Les dirigeants de chaque pays préparent déjà leurs réponses. Comme Trump, ils ne font rien d’autres que défendre les intérêts de leurs propres industriels qui se mènent la guerre pour défendre leurs profits. Rallonger les pensions, réduire les salaires, attaquer les chômeurs, détruire les services publics ou relever les tarifs douaniers sont autant de manière de défendre la « compétitivité » de « nos » patrons. Nous n’avons pas à servir de chair à profit pour les capitalistes, débarrassons-nous d’eux !
Derrière le « cessez-le feu », la guerre continue
Malgré la trêve, l’Etat d’Israël poursuit sa politique colonialiste en Palestine. Deux jours après l’accord, des bulldozers étaient envoyés avec des soldats, des avions et des chars contre les camps de réfugiés dans le nord de la Cisjordanie. À Gaza, les soldats font régner la terreur auprès de ceux qui regagnent leurs quartiers anéantis. Et maintenant, au prétexte d’un désaccord avec le Hamas, Israël a décidé de priver les Gazaouis des aides humanitaires. Dans leurs champs de ruines, au milieu de leurs morts, ils sont ainsi contraints à la faim et pris en otages pour des négociations à propos desquels ils n’ont rien à dire. Cette politique abjecte continue de se mener avec la complicité des grandes puissances : les États-Unis viennent de débloquer quatre nouveaux milliards d’aides militaires à Israël…pour préparer le prochain massacre.
Casa, la faillite du patronat
Ce mercredi 5 mars, la chaîne d’ameublement et de décoration d’intérieur Casa a fait aveu de faillite. Ces 63 magasins, son centre de distribution et son siège social vont fermer leurs portes avec 544 pertes d’emplois. Ballottée de grands groupes en fonds d’investissement recherchant le profit immédiat, la société n’a jamais pu se relever de sa transition tardive au commerce en ligne. La faute à des patrons ayant sciemment sous-investi dans les services en surexploitant la flexibilisation du personnel. Une faillite, oui, mais celle d’un patronat cupide et incompétent.
Gaza : impérialisme prédateur, gendarme affameur
Alors que la première phase de la trêve – déjà bien relative – de la guerre à Gaza s’est achevée, Israël s’est empressé de dynamiter tout espoir de cessation du conflit. Ce 2 mars, Netanyahou a annoncé la suspension de toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza, ce qui revient à affamer sa population. Et ce ne sont pas les Etats-Unis qui vont arrêter leur gendarme régional. Trump vient d’approuver un nouveau crédit militaire de 4 milliards de dollars. Entre massacres et déportations, le calvaire des Palestiniens n’est pas près de s’achever.
Non à l’embrigadement de la jeunesse !
Francken vient d’annoncer qu’il paierait 2000 euros net par mois les jeunes de 18 ans qui rejoindraient son service militaire volontaire d’un an. Plutôt qu’un meilleur enseignement, le gouvernement préfère leur offrir un treillis et l’abrutissement de la caserne. Le service n’a pas pour but de les aider à réfléchir, mais plutôt à leur apprendre à obéir aux ordres et à saluer le drapeau. Tandis que la menace de guerre augmente, le gouvernement voudrait disposer de jeunes prêts à servir dans une armée présentée comme défendant le peuple, alors que son unique rôle est de défendre l’intérêt des plus riches familles du pays dans l’arène mondiale.
Métaux rares, la course des pillards
Batteries, portables, véhicules électriques, missiles… Autant de produits à hautes technologies qui perpétuent la domination du capitalisme occidental. Encore faut-il que ses géants industriels s’assurent le contrôle des 17 métaux indispensables à leurs fabrications. La Chine, à elle seule, en détient 60 % des réserves, loin devant les puissances impérialistes qui entendent diversifier leurs sources d’approvisionnement. Et dans la course aux métaux rares, les États-Unis sont prêts à tout piller : Ukraine, Groenland, Arctique. Car pour le capital, il n’y a pas de droit plus sacré.
Les cheminots montrent la voie
Depuis le 21 février, les cheminots se sont lancés dans une grève de neuf jours. Alors que deux syndicats seulement ont appelé à la grève, le mouvement est bien suivi. En ce début de semaine, seulement deux trains sur cinq circulent entre les grandes villes. Les divisions entretenues par les directions syndicales et leur mollesse habituelle n’ont donc pas eu raison de la détermination des travailleurs. Ils refusent de subir les attaques du gouvernement qui veut leur voler douze ans de leur vie en reportant les pensions tout en réduisant, en plus, leur montant. Leur colère est mille fois légitime! Les travailleurs n’ont pas à payer pour que les gouvernements puissent préserver les profits du patronat.
À Gaza, après le massacre, la déportation
L’impérialisme occidental et son bras armé israélien ne s’embarrassent guère de principes et de règles lorsque leurs intérêts sont en jeu. Après avoir rasé la bande de Gaza et massacré plus de 48 000 de ses habitants, le président américain Trump veut déporter tous les autres. Et que les États-Unis reprennent à leur compte plus de 75 ans de politique de nettoyage ethnique menée par Israël n’a en soi rien de surprenant. C’est ainsi que les puissances impérialistes ont toujours agi pour consolider leur domination sur le Moyen-Orient au mépris des peuples de la région.