Le 31 mars, les habitants de Rafah, la deuxième plus grande ville de Gaza, ont reçu l’ordre de s’en aller. Effrayé par les exactions commises par l’armée, ils se sont enfuis en laissant tout derrière eux, sans nourriture, sans eau et sans médicaments. Ils n’ont aucune garantie d’être protégés des bombes pour autant. Devenue ville fantôme, Rafah est désormais rasée par des bulldozers pour être transformée en « zone de sécurité » dirigée par l’État israélien. Ce dernier envisage soit d’en faire une zone tampon, soit d’y parquer des Gazaouis surveillés étroitement par l’armée, soit d’en faire un espace de transit pour les expulser « volontairement » vers d’autres pays.
Archives pour la catégorie International
Les États-Unis, premiers dans la course au dépeçage de l’Ukraine
Les États-Unis et l’Ukraine ont signé un accord qui donne accès, pour les États-Unis, aux ressources naturelles ukrainiennes (minerais, pétrole et gaz) et des parts du marché de la reconstruction du pays. C’est un véritable accord de pillage que les Etats-Unis imposent à l’Ukraine. On peut voir ainsi clairement ce qui se cache derrière la soi-disant « sauvegarde de la démocratie » qui sert de prétexte à la guerre depuis trois ans : rien d’autre que le partage des richesses de l’Ukraine entre les grandes puissances.
Péninsule ibérique en black-out électrique
Ce lundi 28 avril, une gigantesque panne d’électricité a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir. La piste privilégiée serait une rupture d’approvisionnement de deux sites de production. La presse bourgeoise s’est empressée d’en dénoncer le coupable tout trouvé : le réseau ibérique serait soi-disant trop dépendant aux énergies renouvelables. Iberdrola, le principal producteur d’électricité espagnol, est jugé depuis 2023 pour avoir délibérément réduit la production de trois de ses centrales pour gonfler ses prix. Renouvelable, l’actionnaire le veut aussi pour ses profits !
À Gaza, Netanyahu ne s’arrêtera pas
De tous les conflits armés qui se déroulent dans le monde, la guerre menée par Israël à Gaza et dans tout le Proche-Orient est de loin la plus abjecte. Netanyahu et ses alliés d’extrême droite n’ont guère de souci à se faire. Ce n’est certainement pas la soi-disant justice internationale de leurs parrains occidentaux qui vont les empêcher de poursuivre leur bain de sang macabre dans toute la région. L’armée israélienne annonce déjà transformer un tiers de la bande de Gaza en périmètre de sécurité vidé de l’entièreté de ses habitants. Le nettoyage ethnique est en marche
Contre l’extrême droite, il n’y a que l’organisation ouvrière
En France, Marine Le Pen, présidente du parti d’extrême droite RN, a été condamnée, à une peine d’inéligibilité et ne pourra probablement pas se présenter aux prochaines élections. On ne va pas verser de larmes, mais contrairement à ce qu’en disent les médias et les politiciens de tous bords, ce n’est pas ça qui va freiner la montée des idées racistes et réactionnaires. L’extrême droite est une idéologie qui sert les intérêts de la bourgeoisie, et les capitalistes n’ont pas l’intention d’y renoncer.
Israéliens et Palestiniens contre leurs oppresseurs
Alors qu’Israël continue à bombarder Gaza sans relâche, les Palestiniens prennent la rue. Ce mardi 25 mars dans le nord, et le lendemain dans le centre de la bande, ils étaient des centaines à manifester pour dénoncer les bombardements mais aussi la politique du Hamas. Dans le même temps, les manifestations se multiplient aussi en Israël pour dénoncer la politique guerrière de Netanyahou et de sa clique d’extrême droite et réclamer le retour des otages. De plus en plus d’Israéliens et de Palestiniens voient l’impasse dans laquelle leurs oppresseurs les conduisent.
Gaza, la fin d’une trêve qui n’en était pas une
Ce 17 mars, l’armée israélienne a repris ses bombardements sur la bande de Gaza. Après deux mois de trêve qui n’en était pas vraiment une, Netanyahou et sa clique ont décidé de repasser à l’offensive avec la bénédiction des États-Unis. Ces derniers leur ont livré 1800 bombes lourdes pour ravager ce qui reste encore de cette bande enclavée. Quant à l’armée sioniste, elle prépare des assauts encore plus agressifs que ceux qui ont déjà tué près de 50.000 Palestiniens. Sous le regard complice de l’impérialisme, le nettoyage ethnique tant annoncé est en voie de se réaliser.
Toujours plus pour la recherche… du profit
Aux États-Unis, le gouvernement menace de retirer les fonds à de grands organismes scientifiques ou à certains champs de recherche. Ce sont particulièrement la santé publique et l’environnement qui sont visés. Mais ce gouvernement est loin d’être le seul à couper dans les subsides scientifiques ! Là-bas comme ici, ils sabrent dans tous les domaines qui intéressent les classes populaires et qui ne rapportent pas directement des profits. Au fond, les gouvernements et les milliardaires qu’ils servent n’ont que faire de la science. Elle ne les intéresse que quand elle leur rapporte ! Mais quand elle démontre à quel point les patrons sont des parasites qui s’engraissent sur le dos des travailleurs et qui les mènent à la catastrophe, elle leur devient inutile et dangereuse.
Ils se font la guerre avec notre peau !
Après les avoir gelés, Trump a finalement augmenté les tarifs douaniers sur les produits venant du Canada, du Mexique et de Chine. L’UE quant à elle n’a, pour l’instant, reçu que des menaces. Les dirigeants de chaque pays préparent déjà leurs réponses. Comme Trump, ils ne font rien d’autres que défendre les intérêts de leurs propres industriels qui se mènent la guerre pour défendre leurs profits. Rallonger les pensions, réduire les salaires, attaquer les chômeurs, détruire les services publics ou relever les tarifs douaniers sont autant de manière de défendre la « compétitivité » de « nos » patrons. Nous n’avons pas à servir de chair à profit pour les capitalistes, débarrassons-nous d’eux !
Derrière le « cessez-le feu », la guerre continue
Malgré la trêve, l’Etat d’Israël poursuit sa politique colonialiste en Palestine. Deux jours après l’accord, des bulldozers étaient envoyés avec des soldats, des avions et des chars contre les camps de réfugiés dans le nord de la Cisjordanie. À Gaza, les soldats font régner la terreur auprès de ceux qui regagnent leurs quartiers anéantis. Et maintenant, au prétexte d’un désaccord avec le Hamas, Israël a décidé de priver les Gazaouis des aides humanitaires. Dans leurs champs de ruines, au milieu de leurs morts, ils sont ainsi contraints à la faim et pris en otages pour des négociations à propos desquels ils n’ont rien à dire. Cette politique abjecte continue de se mener avec la complicité des grandes puissances : les États-Unis viennent de débloquer quatre nouveaux milliards d’aides militaires à Israël…pour préparer le prochain massacre.