Depuis le 8 mars, les travailleurs de Delhaize bloquent une centaine de magasins que la firme veut franchiser. Ils savent bien ce que ça veut dire : horaires flexibles, précarité, travail du dimanche, pas de délégation syndicale et l’arbitraire des petits patrons avec leur chantage permanent à l’emploi. Bref, ils n’en veulent pas, ils ont bien raison et ils le font savoir en organisant des piquets et en manifestant devant le siège de la direction. Et depuis ce lundi, c’est le dépôt central qui s’est mis à l’arrêt et qui bloque toutes les livraisons au réseau de magasins. Les actionnaires espéraient s’engraisser encore plus en franchisant, eh bien c’est plus compliqué que prévu et tant mieux !
Archives pour la catégorie Entreprises
Chez Decathlon, un solide piquet !
Au dépôt Decathlon de Willebroek, les travailleurs ont débrayé spontanément le 6 février. La colère couvait déjà depuis plusieurs mois : la direction fait planer la menace de fermeture et n’engage plus que des CDD. La colère a explosé lorsqu’on leur a annoncé qu’ils ne recevraient pas une prime qu’on leut avait pourtant promis. Ni une, ni deux, les travailleurs ont débrayé sans attendre l’avis de personne. Ils ont organisé un piquet et bloquer toutes les issues du dépôt ! Après trois jours, le patron a dû se résoudre à appeler les sbires de la justice et de la police pour qu’ils lui viennent en aide.
Chez Mestdagh, la lutte continue
Les travailleurs du Mestdagh ont installé un piquet le 15 février devant le centre logistique des magasins, situé près de Liège. Les patrons maintiennent le flou total autour de le reprise des magasins par Intermarché et jouent maintenant les muets. Pour refaire une beauté à leurs profits, ils vont s’attaquer aux travailleurs. Ces derniers ne sont pas dupes. La direction a perdu sa langue, aux travailleurs de leur faire entendre la leur et de lui imposer leurs conditions !
Les grévistes contre les privilégiés
Confrontée à un mouvement de grève qui paralyse les raffineries et les livraisons de carburant en France, la direction de Total a décidé de publier le salaire moyen de leurs employés. C’est une vieille méthode de patrons : après avoir opposé les grévistes aux automobilistes, ils voudraient diviser les travailleurs en fonction de leur fiche de paie. Évidemment, pour les patrons nous sommes toujours trop bien payés ! C’est parce que nos salaires sont si bas que leurs profits sont si élevés. Les vrais privilégiés, ce sont eux, ceux qui vendent le carburant plus cher et qui exploitent les travailleurs, ce sont eux ! C’est contre eux que les travailleurs de Total et Exxon se battent.
Les TEC nous montrent la voie
Deux cents chauffeurs des TEC sont entrés en grève du 20 au 26 octobre. Chaque jour, ils décidaient de leurs actions et de la continuation de la grève en assemblée générale. Les directions syndicales se sont opposées à la grève et n’ont pas voulu la soutenir. Pourtant, les grévistes ont tenu bon et ont tenté d’étendre le mouvement à d’autres entreprises en allant à la rencontre des travailleurs de Bpost et de Tibi, une intercommunale des déchets. Pour faire face au recul de nos conditions de vie et à l’immobilisme syndical, il n’y a qu’une seule solution : organiser de vastes mouvements démocratiques de travailleurs, au besoin en se passant de l’accord des directions syndicales !
Les grévistes contre les privilégiés
Confrontée à un solide mouvement de grève qui paralyse les raffineries et les livraisons de carburant en France, la direction de Total a décidé de publier à combien se chiffrait le salaire moyen de leurs salariés. C’est une vieille méthode de patrons : après avoir opposé les grévistes aux automobilistes, ils voudraient diviser les travailleurs en fonction de leur fiche de paie. Évidemment, pour les patrons nous sommes toujours trop bien payés ! C’est parce que nos salaires sont si bas que leurs profits sont si élevés. Les vrais privilégiés ce sont eux. Les millions qu’ils accumulent n’ont rien à voir avec les salaires des travailleurs sur le dos desquels ils s’engraissent. Les voilà les vrais privilégiés, qui vendent le carburant plus cher et qui exploitent les travailleurs ! C’est contre eux que les travailleurs de Total et Exxon se battent.
Les chauffeurs du TEC ont raison
Le dépôt TEC Mons Borinage est entré en grève le 1er septembre. Le sous-effectif est tel que la direction refuse de nombreuses demandes de congé des travailleurs.
C’est un problème général dans les entreprises ; d’ailleurs, nous le connaissons bien à la Stib. Une partie des économies se font au détriment de nos congés. Au prochain mouvement, il faudra s’y mettre tous ensemble.
Sagrex, une grève en béton
Les travailleurs de sept carrières wallonnes de l’entreprise Sagrex, spécialisée dans le béton, sont partis en grève ce lundi 29 août. Ils réclamaient une hausse de leurs indemnités de frais de déplacement professionnel à la suite de l’explosion du coût des carburants. Comme l’employeur ne voulait rien entendre, les grévistes ont poursuivi la lutte. Au bout d’une semaine, la direction a fini par céder, et c’est le moins qu’elle pouvait faire. En 2021, le groupe propriétaire de la société a distribué un milliard d’euros de bénéfices à ses actionnaires.
Les travailleurs d’Amazon imposent leur syndicat
Début avril, les travailleurs du grand dépôt “JFK8” ont réussi à faire reconnaître le premier syndicat d’Amazon aux États-Unis. Créée il y a un an par un petit groupe de travailleurs indépendamment des grandes centrales syndicales, l’Amazon Labor Union a gagné la guerre que la direction lui menait. Intimidations, chantage et campagne de propagande antisyndicale financée à coups de millions n’ont pas enrayé leur détermination à implanter le syndicat dans le dépôt. Cette victoire est un encouragement pour nous tous : même la plus grande multinationale ne peut rien contre des travailleurs déterminés.
Bas salaires, travailleurs en colère
Nos salaires de misère sont dévorés par l’inflation mais les patrons s’en moquent. Les ouvriers de la société AGC Glass à Moustier sont en grève depuis le 23 mars. Ils réclament le paiement de toutes les primes promises et impayées depuis 2018 ! Le personnel des magasins Krëfel se prépare aussi à cesser le travail. La direction n’a pas indexé certains salaires, refuse de payer les heures supplémentaires et veut supprimer les primes de vente. N’en déplaisent aux patrons, les travailleurs ne sont pas des paillassons sur lesquels ils peuvent s’essuyer les pieds !