Départs anticipés, gel des recrutements, BNP Paribas Fortis prévoit de se débarrasser de 2.500 employés sur les 13.000 que compte aujourd’hui l’entreprise, sur une période de trois ans. Soit un emploi sur six en moins. En plus de cela, les dirigeants de la banque exigent de ceux qui restent une heure de travail en plus par semaine, sans aucune augmentation de salaire. Et les syndicats chrétien et socialiste ont signé cet accord sans réserve ! Avec la soi-disant promesse qu’il n’y aurait pas de licenciements secs. Les travailleurs ont pourtant déjà vu leur charge de travail augmenter ces dernières années, et la pression au travail est importante. Des économies sur le dos des travailleurs, et qui servent à qui ? Le groupe BNP, ce sont 1.250.000.000 actions qui valent aujourd’hui plus de 40 euros chacune, et dont les propriétaires attendent un rendement à deux chiffres… pour pouvoir investir à nouveau. Stop ou encore ?