En janvier, Proximus annonçait son intention de supprimer 1900 emplois. Depuis, syndicats et direction ont multiplié les réunions pour arriver à un accord. Le 15 avril, lors d’une commission paritaire, les syndicats ont déposé quarante propositions pour l’avenir de l’entreprise destinées à convaincre le patron de ne pas licencier. Le patron n’a pas besoin des syndicats pour savoir ce qui est bon pour ses profits et il n’a cure des intérêts des travailleurs. Il ne sert à rien d’essayer de le convaincre sur tel ou tel plan. Ce ne sont pas les bons conseils des syndicats qui feront revenir le patron sur sa décision mais bien la lutte des travailleurs.