Les jours passent et les plans de licenciements se succèdent : après Swissport, Brussels Airlines, Brantano et Camaïeu, c’est au tour notamment de GSK, Sodexo et Booking.com de se débarrasser d’une partie de leurs travailleurs. La larme à l’œil, ils invoquent tous les prétextes mais ces licenciements n’ont qu’une explication : la nécessité, pour les capitalistes, de conserver leurs profits intacts. Plusieurs ont même reçu des aides publiques, mais elles serviront bien plus à spéculer sur les marchés ou à arroser les actionnaires qu’à embaucher. Alors même que les fortunes de certaines familles ne cessent de croître, des milliers d’autres sont condamnées à la misère. Pour mettre fin aux licenciements et améliorer leurs conditions, les travailleurs doivent s’organiser et puiser dans les fortunes qu’ont accumulé les grands actionnaires en faisant suer les travailleurs. Cette crise, c’est ceux qui l’ont provoqué qui doivent la payer !