Les travailleurs des magasins Wibra en Belgique ont débrayé une seconde fois depuis l’annonce de la vente de 81 magasins par le groupe. Cela fait depuis juillet que Wibra est en redressement judiciaire et, après avoir empoché les aides de l’État pendant le confinement, le groupe souhaite, de la même façon que Camaïeu, se débarrasser des magasins les moins rentables en les déclarant en faillite et racheter ceux qui lui rapportent le plus en créant une nouvelle entreprise qui reprend ce qui rapport le plus et efface les dettes fiscales ou sociales. Les travailleurs sont les victimes d’une véritable opération d’optimisation des profits et de restructuration à bon marché : ceux qui seraient licenciés recevraient seulement une prime de la Sécu et aucune indemnité de licenciement. Heureusement, les travailleurs de Wibra ne sont pas prêts à être vendus à si bon compte !