Après le coup d’état qui a envoyé l’ancienne présidente Aung San Suu Kyi en prison le 1er février, la contestation ne faiblit pas et nombreux sont les travailleurs qui continuent de s’opposer à l’armée malgré la répression. Particulièrement brutale dans les quartiers ouvriers, qui animent la révolte notamment grâce aux jeunes ouvrières du textile, elle ne parvient pas à enrayer le mouvement alors qu’une grève générale a été décrétée depuis plus d’un mois. Les travailleurs refusent une dictature qui aggravera encore leur sort et montrent ainsi leur détermination à combattre non seulement les militaires, mais aussi leurs donneurs d’ordre : les capitalistes.