Une étude menée par l’INAMI et le ministère de la Santé vient de montrer que les opérations essentielles ont pris plus d’un an de retard dans les hôpitaux. Pour les soins non essentiels la situation est encore bien pire : le retard atteint 4 ans et demi ! Mais, alors que la pandémie se prolonge et que la situation s’aggrave, l’étude affirme qu’il est prévu… de ne rien faire. Ce retard, le gouvernement compte le résorber en exigeant des travailleurs de la santé des cadences plus élevées et des heures supplémentaires. Il suffirait de 13 ou 14 mois pour régler le problème. Ce ne sont plus des chirurgiens et des infirmiers qui seront nécessaires, mais des croque-morts !