Quatre semaines après l’assassinat de Mahsa Amini par la police des mœurs iranienne, la contestation ne faiblit pas en Iran. La répression, qui a fait plus de 185 morts, n’entame pas le moral des hommes et des femmes, parfois sans voile, souvent très jeunes, qui continuent de risquer leur vie pour descendre dans la rue et crier toute leur colère contre les dirigeants de la République islamique. Au contraire, la contestation ne cesse de s’étendre. De nombreux étudiants se rassemblent devant les universités pour dénoncer la pauvreté et la corruption en criant « mort à la dictature ». À Abadan, à Kengan et surtout dans la grande usine pétrochimique d’Assalouyeh, des travailleurs se sont mis en grève et ont manifesté. Ils montrent la voie à suivre pour balayer cette dictature réactionnaire qui les opprime.