Deux cents chauffeurs des TEC sont entrés en grève du 20 au 26 octobre. Chaque jour, ils décidaient de leurs actions et de la continuation de la grève en assemblée générale. Les directions syndicales se sont opposées à la grève et n’ont pas voulu la soutenir. Pourtant, les grévistes ont tenu bon et ont tenté d’étendre le mouvement à d’autres entreprises en allant à la rencontre des travailleurs de Bpost et de Tibi, une intercommunale des déchets. Pour faire face au recul de nos conditions de vie et à l’immobilisme syndical, il n’y a qu’une seule solution : organiser de vastes mouvements démocratiques de travailleurs, au besoin en se passant de l’accord des directions syndicales !