Le dernier sommet européen s’est conclu par une batterie de mesures anti-migrants. Les 2000 kilomètres de murs et de barbelés déjà en place vont être renforcés par de nouvelles clôtures, à la fois aux frontières extérieures et entre pays de l’Union européenne. L’aide au développement, va aussi être utilisée comme carotte pour freiner les départs. Comme si une aide habituellement confisquée par les bourgeoisies des pays d’origine et leurs parrains occidentaux allait dissuader des candidats réfugiés qui, au péril de leur vie, fuient la guerre, la famine et la misère.