À 8 reprises ces dernières semaines, le tribunal du travail a condamné Fedasil, l’agence fédérale chargée de l’accueil des demandeurs d’asile, à une amende de 2500€. En donnant raison aux demandeurs d’asile et à leurs avocats, le tribunal reconnaît que l’État ne respecte pas la loi. Mais ces victoires judiciaires ne vont rien changer à la situation des centaines de demandeurs d’asile qui dorment toujours dans la rue ou dans des squats insalubres. Le droit d’asile, comme les autres droits, ce ne sont que des mots dans le vent s’il ne s’accompagne pas des moyens de le mettre en œuvre. La seule véritable garantie de nos droits, c’est de se battre pour les défendre.