Le président de la fédération patronale UCM, Pierre-Frédéric Nyst, est revenu à la charge : il voudrait généraliser les flexi-jobs à tous les secteurs. Ce n’est pas étonnant : ces contrats permettent aux patrons d’embaucher des travailleurs, sans minimum d’heures, avec des charges patronales réduites. Les travailleurs, eux, sont soit des pensionnés qui ne peuvent pas vivre avec le montant de leur pension, soit des travailleurs engagés ailleurs, à qui le salaire ne suffit pas et qui doivent multiplier les petits boulots.
Les patrons n’en ont jamais assez. Tant que nous ne les arrêterons pas, ils essayeront de nous faire travailler plus, plus longtemps et en nous payant moins. Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de pouvoir multiplier les flexi-jobs, mais d’un salaire et d’une pension décents qui nous permettent de vivre.