Le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est en train de faire passer une série de mesures visant à réduire encore le budget de l’enseignement. Dans l’enseignement supérieur, ce sont les aides aux étudiants modestes, ceux qui n’arrivent pas à payer leurs études, qui seront diminuées. Dans le secondaire, c’est l’enseignement technique et professionnel qui sera privé d’une partie de ses professeurs. Alors que les écoles sont déjà confrontées à un manque criant de moyens, c’est inadmissible. Une journée de grève était prévue le 26 novembre. Il en faudra d’autres s’ils veulent se faire entendre. Comme les autres travailleurs du public et du privé, les enseignants ont toutes les raisons de ne pas se laisser faire.