L’attentat d’Ankara, le 10 octobre, a fait plus de cent morts et cinq cent blessés dont certains très gravement. Les victimes étaient venues de toute la Turquie pour manifester contre la guerre que le pouvoir politique mène au Kurdistan, à l’appel de syndicats et d’organisations de gauche.
On ne saura peut-être jamais si l’attentat d’Ankara doit être attribué à l’extrême-droite, aux services parallèles de l’État ou à une de ces organisations dites djihadistes dont le développement a été favorisé par le pouvoir turc, mais aussi par les gouvernements des pays occidentaux, dont la Belgique. Il confirme en tout cas que cette situation représente un danger croissant pour les militants de gauche, les militants syndicaux et les travailleurs en général, en Turquie comme dans tout le Proche et le Moyen-Orient.