Les syndicats de la poste avaient planifié 5 journées d’action à la poste entre le 7 et le 13 novembre sous forme de grève tournante des différents services : centres de tri, transports, facteurs, centrales téléphoniques et traitement des colis. Le ras-le-bol est général face au sous-effectif chronique, à la surcharge de travail et aux pressions à la productivité.
Mais après 4 jours de grève, un communiqué commun des directions syndicales et de la direction de Bpost a annoncé la reprise du travail sous prétexte que des « avancées » avaient été réalisées. En réalité, sur les 1000 emplois promis, seulement 100 sont en CDI !
Les travailleurs ne s’en sont pas laissés conter et ont rejeté le préaccord. Ils ont profité du préavis de grève qui courrait toujours pour continuer les actions en multipliant les piquets de grève. Les directions syndicales, les dirigeants de la poste, les politiciens, tout le monde s’y est mis pour appeler à la fin des actions en prétextant qu’elles mettaient l’entreprise en danger.
Mais c’est bien la maximisation du profit des actionnaires qui est un danger pour la santé, pour la vie des travailleurs. Alors oui, les travailleurs ont eu bien raison de ne pas se contenter des cacahuètes habituelles que le patron a lâchées pour faire reprendre le boulot et de continuer à mettre la pression par leur mobilisation.