Selon le Ministère des Finances, c’est environ 1,05 milliards d’euros d’amendes pénales et de confiscations qui n’ont pas été récupérées par l’Etat sur les 5 dernières années. La seule raison en est que l’Etat ne se donne pas les moyens de faire exécuter les peines prononcées par ses propres tribunaux. En fait, une application des peines attaquerait nécessairement la partie la plus sordide de l’économie : traite des êtres humains, trafic de stupéfiants, travail illégal, etc.
Ce n’est pas nouveau : lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux patrons, le gouvernement y met toujours peu de moyens, même si ce sont les plus nuisibles d’entre eux. Mais pour réprimer les manfestations, pourchasser les chômeurs ou s’attaquer aux salaires et aux conditions de travail des classes populaires, là, le gouvernement fait preuve d’un tout autre zèle !