Suite à l’annonce faite par Proximus de son intention de supprimer près de 2000 emplois et réaliser 240 millions d’euros d’économies, les travailleurs de l’entreprise se sont mis en grève le mardi 15 janvier. 1 500 personnes se sont rassemblées devant le siège de l’entreprise à Bruxelles. Mais seule une grève de 24h avait été prévue. Les représentants syndicaux ont demandé́ au gouvernement « d’empêcher les licenciements. » C’est un leurre.
Aucun ministre ne lèvera le petit doigt pour empêcher un licenciement ! L’entreprise fait des bénéfices et verse de généreux dividendes à ses actionnaires.
Elle a largement de quoi maintenir l’emploi, mais seule une vraie mobilisation des travailleurs pourra l’y contraindre.