Il y a trop peu de mécaniciens le matin pour le bureau de sortie des bus de Haren. Avant la mise en place des équipes de nuit, ils étaient une dizaine à travailler dans l’atelier, maintenant ils ne sont plus que cinq.
La goutte d’eau a été la tentative de la direction de ne plus permettre aux ouvriers de s’arranger entre eux pour les horaires.
C’en était trop et les mécaniciens ont débrayé le jeudi 4 avril pendant deux heures. Une réunion s’est tenue le 9 avril entre les organisations syndicales et la direction, qui a brandi la menace des absences injustifiées. Sur ce point, elle a dû reculer et a accepté de négocier. Mais elle compte bien revenir à la charge.
Si la direction a reculé, c’est parce que les mécaniciens se sont mobilisés et qu’ils l’ont fait de leur propre initiative. C’est bien plus efficace que les négociations dans les bureaux !