A l’approche des élections sociales, de grandes entreprises cherchent à se débarrasser des gêneurs. Facq, Walibi ou TNT ont licencié des délégués pour les empêcher de se représenter aux élections sociales. Certes, les patrons ont dû payer le prix fort, mais apparemment, ils préfèrent payer que de garder des délégués plus combatifs que d’autres et ainsi avoir « la paix » pour exploiter sereinement les autres travailleurs. C’est aussi un signal sinistre qui est envoyé aux salariés : si vous rouspétez, si vous ne marchez pas droit, c’est la porte ! Et les patrons comptent bien sur la peur de ne pas retrouver un emploi pour décourager les candidats empêcheurs de tourner en rond…
La FEB a pris la défense de ces pratiques répressives avec son habituelle hypocrisie : « nous ne contestons pas le fondement de la loi… mais les contraintes sont disproportionnées ». En réalité, plus le temps passe, plus les patrons se sentent pousser des ailes et ne supportent plus la moindre entrave à leur dictature. Mais les travailleurs sont toujours là et leurs luttes collectives peuvent faire changer la peur de camp !