Le 7 juin, le personnel infirmier des urgences de l’hôpital Érasme s’est mis en grève pour protester contre une situation catastrophique, non seulement pour eux mais aussi pour les patients : salaires rabotés, modification des règles pour recruter du personnel moins formé, effectifs insuffisants, pression maximale et des « primes Covid » qui ne sont que des miettes. Ils sont épuisés et le disent haut et fort.
Panique à la direction qui a envoyé la police réquisitionner des infirmiers de force chez eux.
Les remerciements émus de Vandenbroeck et De Croo au personnel soignant n’étaient que des mots, car pour l’argent, il n’en était pas question. Eh bien face à leur hypocrisie, le mouvement s’étend et une grève du secteur de la santé est prévue pour le 17 juin.