Le ministre du Travail Dermagne a vanté les mérites des syndicats dans la presse début avril. On comprend pourquoi : il les voit comme des outils permettant d’encadrer les travailleurs et de canaliser leur colère pour maintenir la « paix sociale ». Si même lui le voit comme ça. Vraiment, il nous ôte les mots de la bouche ! Alors, si lui et les patrons y trouvent leur bonheur, c’est peu dire que c’est une vraie plaie pour les travailleurs. Combien de fois lors d’une grève, les syndicats nous font des coups bas, traficotent dans notre dos ? On l’a tous vécu au moins une fois. Cette histoire est un éternel recommencement.
Mais d’une certaine façon, on a le syndicat qu’on mérite. Si on leur laisse le champ libre, pas étonnant que des bureaucrates et des opportunistes en profitent. Si on veut un syndicat qui marche droit, qui reste du côté des travailleurs, il faut que les travailleurs s’en mêlent, il faut imposer la démocratie ouvrière.
Bien sûr, dans ce cas, il faudra se passer des éloges du ministre !