Plus de 25 ans après la faillite des Forges de Clabecq, les 1800 anciens ouvriers et ayant droits continuent de réclamer les 20 millions d’euros d’arriérés de salaires que les patrons ont emporté avec leurs juteux profits. Le curateur chargé de la vente des actifs de la société a réussi par deux fois à récupérer l’argent mais c’est sans compter la fourberie habituelle de l’État qui, après avoir repris les créances pourries de la banque Fortis, exige d’être indemnisée en premier. Il est hors de question que nos camarades de Clabecq soient spoliés encore une fois : rendez l’argent !