Le secteur des titres-services, largement financé avec de l’argent public, est aussi l’un de ceux où les travail-leuses et travailleurs sont les plus exploités et les pa-trons les plus accapareurs. Pour favoriser leurs juteux profits, deux des trois fédérations patronales n’ont pas hésité à dénoncer unilatéralement les conventions col-lectives relatives à la prime de fin d’année et à l’allocation de chômage économique. Face à ce bra-quage, les syndicats n’ont jusqu’ici répondu que par un timide préavis de grève. La grève, c’est pourtant le seul langage à tenir face à ces scélérats.