Au mois de mai, les élections sociales n’auront pas lieu dans une entreprise sur trois, car il n’y a pas assez de candidats. Nombreux sont ceux qui, découragés, ne croient plus qu’en se battant ensemble il est possible d’améliorer nos conditions de travail. Les directions syndicales jouent aussi un rôle démoralisant, obsédées qu’elles sont à vouloir faire marcher au pas les délégués un peu combatifs. Il n’y a pourtant pas d’autre voie: seule la lutte collective peut nous sortir de l’impasse. Et pour cela, il nous faut nous organiser.