La Flandre et la Wallonie vont renflouer de 46 millions d’euros l’entreprise de fret ferroviaire Lineas. La société était une filiale de la SNCB avant d’être cédée à un fonds d’investissement français. Comme les actionnaires refusent de réinjecter des fonds, c’est l’État et les régions qui courent à leur chevet. L’excuse est toute trouvée : le transport de fret ferroviaire est stratégique pour le secteur pétrochimique du port d’Anvers, il faut éviter sa faillite. Mais au lieu de prendre à ces capitalistes leurs profits passés, ce sont encore les travailleurs qui vont devoir casquer.