Chez Audi, le train-train de la procédure Renault a repris et les travailleurs ne savent toujours pas ce que les patrons leur réservent. Plusieurs scénarios de reprise ont fuité dans la presse afin d’entretenir l’illusion qu’il y avait quelque chose à espérer de ces négociations. Mais nombreux sont ceux qui ne sont pas dupes. Si un repreneur se manifeste, ce n’est pas pour se lancer dans le social mais parce qu’il a flairé le profit ! La reprise de VW avait elle-même été un moyen de faire les poches des travailleurs en leur imposant de moins bonnes conditions. Repreneur ou pas, c’est uniquement sur eux-mêmes que les travailleurs doivent compter s’ils veulent des garanties pour leur avenir. Dès aujourd’hui, il est possible de fixer des revendications et même de discuter de la façon de les imposer… à Audi ou à tout autre rapace !