La colère monte chez les livreurs de Takeaway. Les patrons pleurnichent sur les difficultés qu’ils rencontrent face à leurs concurrents. Ainsi, ils veulent faire des économies sur le dos des travailleurs en réduisant les heures de service payées et en fermant les « hubs » où les livreurs peuvent se reposer, être au sec, manger un bout et charger les vélos. Ces menaces s’ajoutent aux retards de paiement des salaires. Les travailleurs n’ont pas à payer pour les prétendues difficultés de cette multinationale qu’ils enrichissent quotidiennement. Ils comptent bien ne pas se laisser faire : un préavis de grève illimitée a été déposé à partir du 29 avril. La grève, voilà une bonne manière de se faire respecter.