Le groupe sidérurgique ArcelorMittal vient d’annoncer un nouveau plan de délocalisation. 2000 emplois administratifs devraient quitter ses sites européens pour l’Inde, dont 190 postes en Belgique. Gavée d’aides publiques depuis des années, la multinationale continue de sabrer dans ses effectifs. En France, elle a déjà décidé le mois passé de supprimer 6000 emplois à la production. Le but est toujours le même : augmenter ses profits. Et ce ne sont sûrement pas ses multiples larbins européens qui vont lui faire cracher au bassinet les bénéfices déjà empochés.