Trump exige de l’Ukraine des garanties d’accès à ses ressources minérales en échange de la poursuite du soutien militaire américain. Zelensky, le chouchou de l’impérialisme occidental, n’avait pas attendu ces ordres pour déjà commencer à vendre ses terres rares à ses parrains. La guerre entre l’OTAN et la Russie était dès le départ un conflit pour le contrôle de ces gisements stratégiques par les grandes puissances. Le temps où il fallait faire avaler à l’opinion publique la propagande sur la liberté du peuple ukrainien est révolu. Les capitalistes exigent leur dû.
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En RDC, les bandes armées servent les profits des industries occidentales
Le 27 janvier, après 3 ans d’une guerre qui a ravagé toute la région, le groupe armé M23, soutenu par l’armée rwandaise, s’est emparé de la ville de Goma au Kivu. Pendant le conflit armé, les deux camps ont traité la population avec la même sauvagerie. Quatre millions de personnes ont du tout quitter pour se réfugier dans des camps de fortune, avant d’être à nouveau rattrapés par la guerre. L’enjeu, pour les groupes armés comme pour l’armée congolaise, c’est le contrôle des mines de Coltan et autres terres rares qui entrent dans la composition des gsm, batteries, etc. Les grandes entreprises occidentales, comme Apple, les leurs achètent en fermant les yeux, tant sur les conditions dans lesquelles ils sont extraits, que sur la terreur permanente dans laquelle vit la population de toute la région.
Le chemin vers la ruine ne s’arrêtera que si nous nous en occupons nous-mêmes
En ce début d’année, l’organisation météorologique mondiale a fait le bilan de l’année écoulée : 2024 a été l’année la plus chaude depuis que des mesures existent, et les phénomènes météorologiques extrêmes comme les cyclones, ouragans et incendies augmentent. Ce qui a tiré ces mots au secrétaire général de l’organisation : « nous assistons à la dégradation du climat en temps réel. Nous devons sortir de ce chemin vers la ruine, et nous n’avons pas de temps à perdre. » Pourtant les chefs d’État, qui financent cette organisation pour leur faire des recommandations, n’en suivront pas la première ligne. Parce qu’ils sont là avant tout pour garantir les profits des entreprises, et que cela prime sur tout le reste. C’est la logique du capitalisme, et ce ne sont pas les chefs d’État qui peuvent nous sortir de ce système absurde, mais seulement les travailleurs.
Faux miracle… ou vrai arnaque
Fin décembre, les dirigeants du groupe VW ont signé un accord avec ceux du syndicat IG Metall. Pour « sauver le groupe », qui aura tout de même distribué près de 36 milliards d’euros à ses actionnaires en deux ans, les salaires seront gelés et 35 000 suppressions d’emplois auront lieu d’ici 2030. C’est presqu’un travailleur allemand de VW sur trois ! Et les dirigeants syndicaux ont le culot de qualifier l’accord de « miracle de Noël » ! Pour les actionnaires du groupe, sans aucun doute. Pour les travailleurs, cela ne signifie rien d’autre qu’une aggravation des conditions de travail sans que cela ne les protège de nouvelles attaques. Les travailleurs n’ont que faire de « miracles ». La seule chose sur laquelle ils peuvent compter pour faire payer ceux qui les exploitent, c’est leurs propres luttes.
À Mayotte, un cyclone s’est abattu sur fond de misère
Le 14 décembre, un cyclone a touché l’île de Mayotte, dévastant tout sur son passage. Mais, plus que d’une catastrophe naturelle, c’est de la misère et du sous-développement dont sont victimes les habitants de cette île restée française après l’indépendance du reste de l’archipel. Une grande partie de la population vit dans des bidonvilles, dans des baraques de tôle ondulée. La pénurie d’eau potable était déjà une réalité bien avant le cyclone et elle s’est bien sûre aggravée. Encore aujourd’hui, alors que les habitants ont tout perdu m, le gouvernement français semble bien plus préoccupé d’arrêter l’immigration illégale en provenance des autres îles des Comores que d’apporter des vivres, de l’eau et de nouveaux logements à la population qui ne peut compter que sur elle-même.
À Gaza, un cessez-le-feu entre deux guerres
L’accord de cessez-le-feu a amené une lueur d’espoir, tant parmi les survivants au milieu des ruines de Gaza, que dans les familles des otages israéliens. Le 19 janvier, un premier échange a eu lieu entre 3 otages et 90 prisonniers palestiniens. Pourtant, tout indique que Netanyahou et son gouvernement d’extrême droite sont loin d’avoir abandonné leurs projets guerriers. Le 21 janvier, l’armée israélienne a attaqué un camp de réfugiés en Cisjordanie. Aucune solution qui inclurait des conditions de vie décentes pour les Palestiniens n’est envisagée. L’administration de Trump a contraint Netanyahou à signer cette trêve, lui permettant de se faire valoir à moindre frais… tout en soutenir les visées expansionnistes au Moyen-Orient de son gouvernement.
Los Angeles incendiée, les assureurs se sont déjà tirés
La Californie vient de connaître les incendies les plus destructrices de son histoire. Des zones entières ont été ravagées par les flammes. Plus de 10000 logements sont partis en fumée pour un coût de 150 milliards de dollars. Mais les sociétés d’assurance n’ont pas à s’inquiéter. Après avoir empoché des milliards de primes, elles se sont massivement désengagées en résiliant leurs contrats ou en les rendant impayables.
Qu’on ne s’y Trump pas
Depuis son investiture, Trump et son acolyte Musk enchaînent les annonces démagogiques. Ce ne sont pas les propos de deux fous, mais ceux de deux milliardaires qui expriment crûment sur quoi repose leur société : la loi du plus fort. Voilà qui change du baratin qu’on nous sert habituellement sur « l’intérêt général », la « démocratie » ou le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et qui ne font que travestir la réalité. N’est-ce pas au nom du droit international que les dirigeants occidentaux, Biden en tête, ont couvert tous les massacres à Gaza ? Au-delà des discours, la réalité reste la même. Les États-Unis continueront de piller les richesses du monde entier pour maintenir les profits de leurs bourgeois, grâce à la puissance de leurs capitaux et, s’il le faut, de leurs armes. Rien de neuf sous le capitalisme.
Le capitalisme met la planète à feu et à sang Il faut changer ce monde !
Le bilan de l’année 2024 est pitoyable. Alors que les politiciens nous vantent les bienfaits du modèle occidental prétendument « libre et démocratique », la réalité démontre, une fois de plus, qu’il n’en est rien.
La liberté est réservée à une élite, celle qui peut se la payer. Pour le reste de la planète, c’est la prison de la pauvreté, quand ce n’est pas la prison tout court.
La démocratie à la sauce capitaliste n’est qu’une façade qui vise à faire croire à la population qu’elle a son mot à dire. L’alternance des partis au pouvoir, que ce soit en Belgique, en France ou aux États-Unis, montre que quelle que soit la couleur des dirigeants, c’est toujours la même politique qui est menée : pour les plus riches et contre le monde du travail.
Pour les plus riches, tout va bien. Les dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises ont augmenté de 8% par rapport à l’année précédente. Cela représente des centaines de milliards de dollars versés à des gens qui ne font rien !
Pour le reste de la population, celle qui a produit cette richesse, c’est la misère.
La guerre continue entre la Russie et l’Ukraine, soutenue par le camp occidental. Des villes sont détruites, des soldats meurent sur le front par dizaines de milliers ; ce sont pour la plupart de simples prolétaires qui n’ont pas demandé à se retrouver les armes à la main. Et pourquoi ? Pour savoir qui, de la Russie ou des pays de l’OTAN, contrôlera les richesses agricoles, minières et industrielles dont regorge l’Ukraine. Sous le prétexte de la défense de la « nation » ou de la « liberté », cette guerre n’est qu’une guerre de rapine, conséquence directe de la concurrence entre les nations capitalistes.
La guerre continue aussi à Gaza où la population palestinienne n’en finit pas de subir les déluges de haine et de bombes du gouvernement sioniste israélien, avec le soutien implicite du reste des pays riches, dont en premier lieu les États-Unis, soi-disant défenseurs du monde libre, mais en réalité premiers fournisseurs d’armes à tous les oppresseurs de la planète. A travers cette guerre, les pays riches donnent un signal aux peuples exploités du monde : regardez ce qui vous attend si vous vous rebellez, vous mourrez, vos familles mourront, vos maisons, écoles et hôpitaux seront détruits.
Et puis, il y a la famine en Éthiopie, la guerre au Congo et dans bien des pays d’Afrique et d’Asie et dont on ne parle même plus dans les journaux ou à la télé.
Non contents de semer la mort aujourd’hui, les grands industriels et leurs financiers, préparent les catastrophes de demain en polluant la planète, ses terres comme ses mers, et en déglinguant son climat.
Même dans les pays dits « riches » la misère guette les classes populaires. En Amérique, en Europe, partout les travailleurs vivent dans l’angoisse de perdre leur emploi, licenciés par ces mêmes entreprises qui affichent des milliards d’euros de bénéfices ; souvent ils jonglent d’un boulot à l’autre, se serrent la ceinture et vivent des millions de drames quotidiens alors même que l’argent coule à flots dans les salons dorés de la grande bourgeoisie.
Le capitalisme, ce n’est ni la liberté, ni la démocratie, c’est la loi du plus fort, c’est la botte qui écrase les peuples. Son bilan est sans appel : pour le profit d’une minorité, il envoie toute l’humanité à la catastrophe.
Pourtant, ces milliards de femmes et d’hommes qui vivent dans la misère, la guerre ou la précarité, sont ceux-là mêmes qui font fonctionner toute l’économie. Sans eux, le capitalisme ne pourrait exister une minute de plus. Ces travailleuses et ces travailleurs d’ici et d’ailleurs jouent un rôle indispensable dans l’économie et ils pourraient s’en servir pour défendre leurs intérêts ainsi que celui des générations futures. Ils pourraient, grâce à la force que leur donne leur nombre, chasser les capitalistes et leurs politiciens du pouvoir pour organiser eux-mêmes une nouvelle société, sans profits, sans exploitation, sans guerres ni destructions.
Pour y arriver, le monde du travail devra se rendre compte de sa force et qu’il n’a pas besoin de patrons, de capitalistes ni de politiciens pour diriger la société. Et il devra reconstruire un parti révolutionnaire pour organiser ses luttes et leur donner une dimension mondiale. C’est ce que nous, communistes, appelons de tous nos vœux, il y a urgence !
Pas de traité pour limiter la production de plastique
La dernière semaine de novembre, les représentants des pays du monde entier se sont réunis dans le but de rédiger un traité sur le plastique. Après deux ans de négociations, ils sont arrivés à… rien.
Tout le monde est d’accord pour dire que le plastique est dangereux pour la santé et qu’il faudrait limiter drastiquement sa production. Des alternatives existent. Mais certains s’enrichissent, beaucoup, grâce à la production et la vente du plastique. Donc ? … on continue ! Les profits avant tout, c’est le fondement même du système capitaliste. Sans le remettre en cause, aucune solution aux problèmes environnementaux ne pourra jamais être appliquée.