Archives pour la catégorie Actualité

Une grève « sauvage » bien utile

Ce 29 mars, à la suite de deux agressions de chauffeurs et de contrôleurs à Liège, les travailleurs de plusieurs dépôts sont partis en grève spontanément. Devant l’ampleur du mouvement, la direction, le bourgmestre de Liège, jusqu’au ministre wallon de la Mobilité, sont intervenus pour dénoncer les agressions. La direction a porté plainte et, tout en versant quelques larmes, elle n’a pas pu s’empêcher de critiquer la « forme non-préavisée » de la grève. Mais force est de constater que c’est comme ça que les travailleurs ont fait bouger tout ce beau monde ! Reste à voir si de véritables actes suivront les belles paroles afin que les travailleurs puissent bosser en sécurité.

Israéliens et Palestiniens contre leurs oppresseurs

Alors qu’Israël continue à bombarder Gaza sans relâche, les Palestiniens prennent la rue. Ce mardi 25 mars dans le nord, et le lendemain dans le centre de la bande, ils étaient des centaines à manifester pour dénoncer les bombardements mais aussi la politique du Hamas. Dans le même temps, les manifestations se multiplient aussi en Israël pour dénoncer la politique guerrière de Netanyahou et de sa clique d’extrême droite et réclamer le retour des otages. De plus en plus d’Israéliens et de Palestiniens voient l’impasse dans laquelle leurs oppresseurs les conduisent.

Chasse aux chômeurs, les patrons en raffolent

Le ministre wallon de l’emploi Jeholet vient de présenter au comité de gestion du Forem son plan anti-chômeur. Au menu, pression maximale sur les chômeurs, sanction au moindre faux pas, évaluation du personnel du Forem sur les seules remises au travail. Quant aux patrons, s’ils sont priés d’être moins exigeants dans leurs critères, ils n’ont rien à craindre. Ils continueront à recevoir de juteuses aides publiques pour des contrats essentiellement précaires. La chasse aux chômeurs, c’est avant tout une attaque contre les travailleurs. Et de ça, les patrons raffolent.

Gaza, la fin d’une trêve qui n’en était pas une

Ce 17 mars, l’armée israélienne a repris ses bombardements sur la bande de Gaza. Après deux mois de trêve qui n’en était pas vraiment une, Netanyahou et sa clique ont décidé de repasser à l’offensive avec la bénédiction des États-Unis. Ces derniers leur ont livré 1800 bombes lourdes pour ravager ce qui reste encore de cette bande enclavée. Quant à l’armée sioniste, elle prépare des assauts encore plus agressifs que ceux qui ont déjà tué près de 50.000 Palestiniens. Sous le regard complice de l’impérialisme, le nettoyage ethnique tant annoncé est en voie de se réaliser.

Toujours plus pour la recherche… du profit

Aux États-Unis, le gouvernement menace de retirer les fonds à de grands organismes scientifiques ou à certains champs de recherche. Ce sont particulièrement la santé publique et l’environnement qui sont visés. Mais ce gouvernement est loin d’être le seul à couper dans les subsides scientifiques ! Là-bas comme ici, ils sabrent dans tous les domaines qui intéressent les classes populaires et qui ne rapportent pas directement des profits. Au fond, les gouvernements et les milliardaires qu’ils servent n’ont que faire de la science. Elle ne les intéresse que quand elle leur rapporte ! Mais quand elle démontre à quel point les patrons sont des parasites qui s’engraissent sur le dos des travailleurs et qui les mènent à la catastrophe, elle leur devient inutile et dangereuse.

Les budgets de guerre… et la propagande qui les accompagne

Les campagnes et les initiatives de notre gouvernement se succèdent, visant à nous faire croire qu’une horrible menace planerait au-dessus de nos têtes, venant des pays étrangers. Il faudrait faire des provisions de nourriture, être prêt à se cacher, avoir chez soi un « kit de survie ». Tout cela vise à nous faire croire que les habitants des autres pays du monde seraient prêts à nous envahir, et on nous les présente comme des barbares. Au même moment, les travailleurs russes, chinois, subissent le même lavage de cerveau pour les convaincre d’aller se faire trouer la peau. Mais chez eux ce sont les travailleurs belges, français, allemands ou américains, qu’on accuse de menacer la sécurité. Au final, nous serons tous victimes de la guerre quand elle arrivera. Ceux qui en profiteront, ce sont les capitalistes de tous les pays, eux qui empochent les milliards de bénéfices, d’abord sur les ventes d’armes, ensuite sur la reconstruction de tout ce qui aura été détruit.

Faisons la chasse aux… faiseurs de chômeurs

Selon les estimations, le gouvernement s’apprête à couper les allocations à près de 100 000 travailleurs au chômage depuis plus de deux ans. Cette chasse s’accentue et les condamne à la galère au moment où les grands groupes créent de nouvelles légions de chômeurs pour protéger leurs profits. Delhaize, Van Hool, Tupperware, Audi, Lunch Garden ne sont que les derniers d’une longue série de patrons licencieurs. Voilà les vrais responsables du chômage ! Pour combattre réellement le chômage, il faut commencer par interdire à tous ces patrons de licencier en les obligeant à puiser dans leurs coffres forts. Les travailleurs sont les seuls à pouvoir l’imposer.

Les budgets démentiels de l’industrie de la mort…

Le ministre du budget, Van Peteghem, vient d’annoncer qu’il ambitionne d’augmenter de plus de 17 milliards d’euros en 4 ans le budget de l’armée. Ils s’ajouteront aux 8 milliards d’euros que la Belgique investit déjà, chaque année, dans cette grande entreprise destinée à semer la destruction et le chaos aux quatre coins du monde. Autant de milliards qui seront pris sur les budgets des hôpitaux, des écoles, des pensions et des autres services publics. Non, investir l’argent public dans la mort plutôt que dans le bien-être n’est pas quelque chose auquel nos ministres seraient « contraints » par les Américains, les Russes ou les Chinois. C’est un choix que les capitalistes font de prolonger par la guerre physique la guerre économique qu’ils se livrent, mais c’est notre sang qui coulera pour sauvegarder leurs profits.

Travailleurs belges ou immigrés, unissons-nous contre les exploiteurs

La nouvelle ministre N-VA Anne Bossuyt, en charge de l’asile et des migrations, se vante de vouloir mener « la politique migratoire la plus dure jamais menée en Belgique » : diminution du nombre de places d’accueil, expulsions, diminution des regroupements familiaux. Cette politique sert le patronat, en essayant de faire croire aux travailleurs que s’ils sont pauvres, c’est à cause d’autres travailleurs plus pauvres encore. Mais nous ne sommes pas dupes, et nous savons que les vrais responsables de notre misère, ce sont les capitalistes, ceux qui empochent les milliards sur notre dos sans verser une goutte de leur sueur. Ne nous laissons pas diviser, nous avons besoin de toutes nos forces pour résister aux exploiteurs.

Grèves sur le rail… organisons-nous !

Après la grève des cheminots qui a duré neuf jours à l’appel des deux syndicats SACT et SIC, la CGSP et la CSC ont à leur tour déposé des préavis pour 18 jours répartis sur les 5 prochains mois. Les revendications des travailleurs du rail sont mille fois légitimes, et bien sûr il faut que ces grèves soient un succès. Mais ces grèves dispersées sont décourageantes car elles nous isolent. Il n’y a pas de raison de faire grève chacun dans son coin, ni au compte-goutte. Profitons de ces journées pour nous organiser car, si nous voulons les voir aboutir, il faudra que nous reprenions le contrôle de nos propres luttes