Après les matraques volontaires, genre milice armée, voilà la police à domicile. Avec la NV-A, il y a comme un souffle militaire qui plane dans l’air. Normal, ils ont plein de copains aux crânes rasés.
Voilà l’affaire : De Wever n’aime pas les réfugiés – il n’aime personne sauf les patrons. Il fait les poches de la sécu et les nôtres pour remplir celles de ses copains du Cercle de Lorraine (un endroit réservé aux riches pour manger des petits fours tout en parlant pognon). Mais comme il ne veut pas être pris la main dans le sac, il accuse les réfugiés. Pour joindre le geste à la parole, il veut donner le droit (à qui, ce n’est pas encore très clair) d’envoyer la police chez vous, regarder dans vos tiroirs s’il n’y a pas un réfugié caché. D’office, la po-lice va prendre racine dans votre salon. D’une pierre, deux coups ils vont faire ! Contrôle et répression, c’est pour nous faire bosser sans broncher.