Au moins 65 000 personnes ont manifesté dimanche 2 décembre pour le climat. Les manifestants réclament des politiques contraignantes afin de diminuer la pollution. Les slogans disaient « il n’y a pas de planète de rechange » et les enfants brandissaient des pancartes disant « je veux un avenir ». Leurs revendications sont légitimes. Les scientifiques sont unanimes et leurs rapports sont alarmants : la pollution est responsable des perturbations climatiques dont nous sommes témoins, et sans mesures de grande ampleur, nous courrons droit à la catastrophe. Dès aujourd’hui, elle est responsable de myriades de morts et de maladies.
Alors même que tous les experts publient des rapports alarmants sur la dégradation de l’environnement et les changements climatiques, la politique des Etats reste immobiliste et criminelle. Malgré toutes leurs grand-messes, les commissions, les promesses et les déclarations, aucun changement pouvant réellement redresser la barre n’est mis en oeuvre. Et même ! Depuis 2014, les émissions polluantes ont recommencé à augmenter alors qu’elles devaient diminuer.
Marghem, la Ministre de l’Environnement, se réjouit de la mobilisation et Michel loue son Plan Energie Climat, mais dans le même temps, la Belgique a bloqué plusieurs résolutions européennes sur la réduction des émissions polluantes.
Protéger l’environnement et réduire la pollution sont inévitablement liés aux intérêts économiques des industries capitalistes et ça, jamais ils n’y toucheront. Les capitalistes font peu de cas de l’environnement et préfère détruire la planète plutôt que de rogner une miette de leur profit. Seul un gouvernement qui posera à l’ordre du jour leur expropriation pourra énergiquement régler le problème de l’avenir de notre planète. Si un changement doit venir, il ne pourra venir que du monde du travail, quand celui-ci sera prêt à changer vraiment la société.