A quelques mois des élections, le bilan de quatre années de gouvernement Michel est clairement et nettement en faveur du patronat.
Avec l’annualisation du temps de travail, les patrons peuvent imposer des horaires variables sans devoir systématiquement payer d’heure sup’ car elles ne sont plus comptées sur la semaine ou le mois, mais sur l’année ! Ils ne doivent plus accorder de récupération qu’à partir de la centième heure.
Michel a introduit les contrats d’intérim à durée indéterminée ; il a autorisé le travail de nuit dans le secteur du commerce électronique. Et il y a eu les fameux Flexi-jobs : bas salaires, horaires flexibles, charges réduites. Tout bénéfices pour le patron, rien pour l’emploi.
En plat de résistance, on a eu le report de la pension à 67 ans et réduction des allocations de chômage. Et au dessert : horaires flottantes, formations réduites, et ainsi de suite.
Michel a été un fidèle serviteur des intérêts patronaux. Personne n’attendait rien d’autre de lui. Son successeur, quel qu’il soit, n’aura de cesse de faire pire. La seule limite, ce sera celle que les travailleurs imposeront par leur mobilisation.