Depuis son intervention à l’ONU, la jeune militante écologiste Greta Thunberg a vu les attaques verbales contre elle monter d’un cran. Journalistes et politiciens l’accusent d’être une psychopathe, ou d’être manipulée, sans compter tous ceux qui cherchent à la décrédibiliser parce qu’elle est trop jeune, ou autiste ou même simplement… une fille. Il est en effet facile de s’attaquer au messager quand on ne veut pas que les choses changent. Tant que l’écologie permet de justifier l’augmentation des taxes, les politiciens en veulent bien ; tant qu’elle ne vise qu’à culpabiliser les individus qui consomment mal ou trop, ils la tolèrent. Mais pas question de toucher à la liberté des capitalistes de produire et de polluer.