Début septembre, on apprenait que la direction de Nethys avait préparé en sous-main la vente de deux de ses filiales pour une bouchée de pain à une société privée dont un des actionnaires n’était autre que le dirigeant principal, Stéphane Moreau. Après tous les scandales, Publifin en ajoutait un autre qui allait (enfin !) coûter sa place au très avide Stéphane Moreau.
Mi-octobre, on apprenait qu’il était viré « sans indemnités ». Cela a évidemment interloqué la presse car, dans cette société, il est normal d’offrir un parachute doré à des dirigeants d’entreprises qui gagnent déjà des fortunes.
Il se trouve que les membres du conseil d’administration voulaient éviter un nouveau scandale. En 2018, une nouvelle loi plafonnait les salaires des hauts dirigeants. Or, Moreau s’était arrangé pour obtenir de juteux avantages en échange de la réduction de son salaire : 8 millions d’euros versés en cash et en assurance groupe. Si ce n’est pas un parachute doré, cela y ressemble fort !
On ne peut qu’être écœuré par l’appétit de profit de ces cliques de dirigeants qui pompent les entreprises publiques telles des sangsues.