Une audience opposant les travailleurs à la direction de la Stib a eu lieu au tribunal du travail ce lundi 4 janvier. En mai dernier, plus de mille agents avaient appliqué leur droit de retrait et la direction leur avait collé des codes 51 pour chaque jour non presté et refusé de les payer. À cette séance d’introduction au tribunal, le juge a accepté de recevoir ensemble les deux centaines de plaintes alors que la Stib espérait voir scinder l’affaire en autant de plaignants. C’est déjà ça. Mais la justice est par définition lente ; il a fallu deux mois pour avoir une séance d’introduction et il faudra encore attendre longtemps avant d’avoir une décision, sans compter l’éventuelle procédure d’appel. La Stib, qui a demandé six mois pour remettre ses conclusions, compte bien tirer l’affaire en longueur…