Après Pfizer, c’est au tour d’AstraZeneca d’annoncer des retards dans la livraison de ses vaccins. Profitant de leur monopole et voulant empocher les profits les plus colossaux possibles, les entreprises pharmaceutiques se sont contentées d’encaisser les millions d’euros d’aide que les États leur ont versé sans investir un rond dans de nouvelles usines ou de nouvelles lignes de production. Ainsi, à l’heure où les vaccins peuvent sauver des vies, elles organisent une véritable pénurie qui prolonge la durée de l’épidémie et accentue le nombre de ses victimes.