Chez Engie Fabricom, à Ans, la direction multiplie les licenciements qu’elle annonce par petits paquets, afin de ne pas payer les indemnités de restructuration et de ne pas provoquer la colère. Dernièrement, ce sont six travailleurs qu’elle a mis à la porte après s’être permise de les qualifier avec mépris de « pommes pourries ». En fait, la direction fait tranquillement sa petite sélection et se débarrasse de ceux qui la gênent. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur un pépin ! Les derniers licenciements ont été ceux de trop et, fatigués qu’on se moque d’eux, les travailleurs ont décidé de débrayer.