Depuis le mois de mai et l’annonce d’un plan de licenciement mondial, IBM reste muet sur la façon dont il compte jeter les travailleurs dehors. En Belgique, il est prévu 200 licenciements et 300 « relocalisations ». En fait, IBM, qui réalise environ 9 milliards de bénéfices nets par an, souhaite se concentrer sur les activités qui lui rapportent le plus pour faire gonfler la rentabilité et gaver encore les actionnaires… c’est un programme bien connu du logiciel capitaliste. Les travailleurs ont entamé des grèves. Pour se faire entendre, ils peuvent compter sur leur immense force collective : ils sont 380 000 dans le monde à bâtir la fortune d’IBM. Tous ont la même préoccupation : défendre leur gagne-pain.