Le personnel de cabine de Brussels Airlines est à bout. Après une longue période de chômage économique, les stewards et hôtesses ont subi une pression maximale tout au long de l’été. Avec la réduction de 25% du personnel de l’an passé, la charge de travail est devenue intenable. Lufthansa, la maison-mère, refuse d’appliquer la convention collective. Les syndicats veulent la renégocier mais la direction fait la sourde oreille. Le gouvernement, qui a injecté 290 millions d’euros pour renflouer cette société, regarde ailleurs. Rien ne vaut une bonne grève pour briser les ailes de ces esclavagistes !