Georges Ugeux, ancien vice-président de la Bourse de New-York, a récemment lâché le morceau : « c’est l’argent public qui soutient les marchés ». Partout, les États ont déversé des milliards dans les poches des capitalistes, soit en les versant directement sur leurs comptes, soit en allégeant leurs impôts. Attirés par le profit maximum, ces derniers ont tout misé dans le casino de la bourse. Et aujourd’hui, même un économiste bourgeois issu du système comme Ugeux se met à craindre le pire : que les dettes publiques et les bulles financières ne fassent vaciller tout l’édifice.