Une enquête vient de révéler comment les labos de biologie clinique gonflent artificiellement leurs factures aux dépens des patients. Si les prestataires conventionnés ne sont pas autorisés à réclamer des suppléments d’honoraires, ceux-ci contournent habituellement cette interdiction en facturant leurs analyses au nom de prestataires non conventionnés actifs dans le même labo. Ces suppléments, qui atteignent autour des 8 millions d’euros par an, permettent ainsi de remplir un peu plus encore les poches déjà bien fournies de leurs heureux actionnaires.