En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament vient de sanctionner onze labos. Ils devront payer 8 millions d’euros d’amende pour n’avoir pas gardé un stock de sécurité suffisant. C’est une goutte d’eau par rapport aux milliards d’euros de chiffres d’affaires qu’ils font chaque année. La pénurie n’est pas une fatalité mais bien le produit d’un système où le profit doit être maximisé. Le jour où la production et la distribution pharmaceutiques s’effectueront en fonction des besoins sanitaires, et non de ceux des milliardaires, les stocks seront vite réapprovisionnés.