Fin juin, la direction annonçait la suppression de 2500 emplois et la fermeture de 14 magasins. Lors du conseil d’entreprise du mercredi 15 octobre, elle a détaillé des attaques supplémentaires contre les travailleurs: réduction salariale de 90 euros brut par mois, gel des annales barémiques durant quatre ans, prime annuelle baissée au niveau sectoriel, suppression du double quart d’heure de pause quotidien. Vendredi 17 octobre, 103 magazins sur 138 étaient en grève et les centres de distribution à Ninove et Zellik étaient bloqués. Le patron a eu le culot de parler dans la presse d’actions « économiquement dommageables », lui qui s’apprête à jeter des milliers de familles dans la précarité financière. Seule la mobilisation des grévistes est capable de contrer l’agression patronale !