La concurrence a bon dos : elle sert à justifier les restructurations en série et la pressions à la baisse pour les salaires. Mais là, les patrons du secteur de a grande distribution, Colruyt, Delhaize, Carrefour, Cora et les autres se sont fait prendre la main dans le même sac : ils ont dû reconnaître qu’ils s’étaient en-tendus sur les prix des produits cosmétiques et d’entretien. Pour le coup, ils ont écopé d’une amende collective de 174 millions d’euros, ce qui montre l’ampleur de l’arnaque, même si ce n’est certainement que la partie visible de l’iceberg qui a été sanctionnée. Concurrents pour la façade, mais larrons pour faire les poches de leurs salariés et des clients.